Vertébrés

Couleuvre d’Esculape
Zamenis longissimus

La couleuvre d’Esculape est un serpent commun à Païolive, qui fréquente les arbres à la recherche d’oisillons mais aussi le sol à la recherche de lézards ou de petits mammifères. Elle est très fine, longue, avec une tête arrondie. Sur le côté du cou, un large croissant, plus ou moins flou, jaune clair, recourbé vers les temporales permet de la distinguer. Les jeunes ont aussi une petite collerette jaune.


Salamandre
Salamandra salamandra

Vous aurez du mal à observer ce magnifique batracien qui passe la journée caché dans des cavités humides, sous des pierres ou des écorces, ou dans des troncs d’arbres morts. Il peut cependant sortir après de fortes pluies. Elle est attachée à l’eau pour sa reproduction et sa vie larvaire mais est ensuite entièrement terrestre. Juste derrière ses yeux elle a des glandes qui peuvent projeter un venin, d’où sa mauvaise réputation.


Blaireau
Meles Meles

Le blaireau est uniquement nocturne et vous pouvez le rencontrer au bord des routes, où il est souvent victime de la circulation. Il est très reconnaissable à sa taille, à son allure pataude et à ses bandes noires. Son régime est très varié : végétaux, fruits, mollusques, insectes. Ses crottes sont regroupées dans un trou qu’il creuse à la surface du sol et contribue à la dissémination de ceretaines graines. Son terrier est très vaste avec des galeries, souvent situé au pied d’un rocher ou d’un talus.


Noctule commune
Nyctalus noctula

Il est exceptionnel d’observer la noctule sortir de son gîte. Vous avez plus de chance d’observer d’autres espèces de chauve-souris dans des grottes ou des bâtiments . A Païolive il y a 25 espèces de chauve-souris sur les 37 présentes en France.Les arbres creux, les grotte, les fissures des rochers et falaises leur fournissent de nombreux gîtes.


Genette
Genetta genetta

La Genette est nocturne et discrète. Vous pouvez rencontrer les crottiers de ce petit carnivore sur une éminence, un rocher, où ils servent à marquer son territoire. Son régime alimentaire peut aussi comprendre des insectes et des fruits sauvages. C’est une espèce d’origine africaine, introduite depuis plusieurs siècles dont les mœurs sont difficiles à observer.


Mulot sylvestre
Apodemus sylvaticus

Le mulot sylvestre est un peu plus grand que la souris domestique. Il est plutôt solitaire et nocturne ou crépusculaire. Actif toute l’année il creuse des galeries parfois profondes. Il peut grimper et se déplacer par bonds. Omnivore et opportuniste il fait des provisions sous terre. Les femelles ont deux à trois portées allant jusqu’à neuf petits.


Lièvre d’Europe
Lepus europaeus

Vous pourrez l’observer le soir ou la nuit le long de la route qui traverse le bois. Généralement isolé. En s’enfuyant il peut courir très vite ou bondir très haut. Il a donné son nom à plusieurs lieux-dits du pays appelés Les Lèbres. Il se reproduit de janvier à novembre et la femelle, la hase, a deux matrices. Très territorial il s’éloigne normalement peu de son gîte.


Autour des palombes
Accipiter gentilis

L’autour des palombes (de 90 à 120 cm d’envergure) habite Païolive mais vous devrez être attentif pour l’observer car son vol est rapide. Il a des ailes large et courte avec une queue allongée, bien adaptés à la chasse en lisière des bois. Il alterne rapidement battements d’ailes et vols planésChasseur redoutable il peut capturer des oiseaux comme le geai, le pigeon, des corvidés mais aussi des écureuils ou des lièvres. Il peut aussi voler très haut lors de parades.

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Circaete Jean-le-Blanc
Circaetus gallicus

Vous avez beaucoup plus de chances d’apercevoir ce grand rapace, de 185 à 195 cm d’envergure, d’avril en octobre. Plus grand qu’une buse avec sa tête arrondie tiré en avant, ses ailes longues et souples, il est facile à identifier. Il chasse les reptiles dans les espaces découverts mais fait son nid dans un arbre où il est très difficile à apercevoir. Son territoire comprend 2000 hectares et il peut y en avoir plusieurs couples sur notre site. Il est parfois bruyant et pousse alors des cris perçants.

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Buse variable
Buteo buteo

Le rapace que vous verrez le plus à Païolive toute l’année, souvent sur le même territoire. Son envergure est d’environ 120 cm et sa couleur variable. D’allure massive il peut voler à basse altitude ou décrire des orbes en hauteur. Sa vue est excellente et perçoit le plus petit mouvement au sol. On entend aussi son cri, un miaulement aigu et répété. Les parades commençent dès février et les jeunes se dispersent en été.

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Milan noir
Milvus migrans

Ce rapace est fréquent sur le site entre avril et septembre. De la même taille que la buse il s’en distingue par sa queue légèrement fourchue qu’il fait souvent pivoter comme un gouvernail. Il fréquente le bord des cours d’eau.

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Geai des chênes
Garus glandulus

Très commun vous le verrez et l’entendrez. C’est un très bel oiseau mais son cri est rauque et perçant. Bien qu’omnivore et pillant parfois le nid d’oiseaux qui le houspillent, il affectionne particulièrement les glands des chênes. Il les sélectionne soigneusement, les loge dans la poche sous son bec puis les enfouit en terre. Un geai peut disperser des milliers de glands chaque année et contribue ainsi à l’extension de la forêt.

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Chouette hulotte
Strix aluco

Invisible en plein jour, plaquée contre l’écorce d’un tronc ou bien dans une cavité, elle se manifeste la nuit par un chant caractéristique. Sédentaire et très territoriale, elle se nourrit surtout de rongeurs qu’elle chasse grâce à la finesse de son ouïe. Elle les avale d’un seul coup et après digestion régurgite une pelote de réjection qui contient les os de ses proies. L’étude de ces pelotes est précieuse pour connaître les populations de rongeurs et l’Associaiton Païolive a posé vingt nichoirs sur l’ensemble du site pour en récolter.

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Hibou Petit-Duc
Otus scops

Vous entendrez certainement son petit cri flûté émis en duo par le mâle et la femelle d’avril à août. Il ressemble à celui du crapaud accoucheur mais le hibou chante d’un point élevé. Il aime les milieux ouverts mais aussi les villages avec de vieux arbres où il aime nicher. On peut l’observer en plein jour. Parfois des petits sont tombés du nid, le mieux est de les mettre en sécurité sur une branche où ses parents viendront le chercher.

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Pic épeiche
Dendrocopos major

C’est à l’oreille que vous le repèrerez le plus souvent. Soit par son cri dur et sonore, soit par son tambourinement, percussion rapide (10 à 15 coups par seconde) d’un bois creux, qui sert à marquer son territoire. Au vol vous verrez une flèche noire gagner un arbre d’un vol ondulant. Vous verrez aussi les trous circulaires (5-6 cm de diamètre) qu’il fait dans les arbres pour nicher, et qui peuvent être ensuite très utiles à de multiples animaux.

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Sitelle torchepot
Sitta europaea

Très commune dans le bois vous pourrez l’apercevoir en toutes saisons, courant en tous sens le long des troncs d’arbres où elle cherche des insectes ou des graines. Elle est très territoriale et niche notamment dans d’anciens trous de pics dont elle diminue le diamètre en appliquant un anneau de boue, d’où son nom.

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